Rondo - " Une lecture audacieuse et fraîche "

pauline • déc. 27, 2020
Corina Kolbe, 26.12.2020
traduction française ci-dessous

"Der runde Geburtstag eines großen Komponisten bringt meist auch einen ganzen Schwung von Einspielungen altbekannter Werke mit sich. Vor allem, wenn der Jubilar Ludwig van Beethoven heißt. Brandneue Aufnahmen derselben Stücke vergleichen zu können, kann durchaus reizvoll sein – zumal man zurzeit Corona-bedingt auch mehr Muße zum CD-Hören hat. Nicht nur Daniel Barenboim, sein Sohn Michael Barenboim und der Cellist Kian Soltani, sondern auch das französisch-lettische Trio Sōra haben sich die sechs Klaviertrios op. 1, op. 70 und op. 97 vorgenommen. 
Die Unterschiede zwischen den Interpretationen sind nicht zu überhören. Äußerst klangschön und geschmackvoll lassen die Barenboims und Soltani Beethovens den kecken Erstling op.1/I Es-Dur erklingen. Vater Barenboim scheint am Klavier jede einzelne Note genüsslich auszukosten. Dagegen gehen die Pianistin Pauline Chenais, die Geigerin Clémence de Forceville und die Cellistin Angèle Legasa dieses Stück auf ihrem Debütalbum mit jugendlichem Ungestüm an. Sie liefern eine forsche, frische Lesart des Allegro, die sich weniger auf den besonderen Augenblick konzentriert, dafür aber die Hörer unweigerlich mit sich reißt. Dass es hier nicht an Tiefgang fehlt, erkennt man gleich beim zweiten Satz, Adagio cantabile, der sich in berückend schönen Melodiebögen entfaltet. Den 1795 komponierten Stücken op. 1 folgen die 1808 entstandenen Trios op. 70/I und 70/II, darunter das stürmisch losbrechende „Geistertrio“, das seinen Namen dem Beethoven-Schüler Carl Czerny verdankt. Auf der Aufnahme mit Barenboim wird das „Erzherzog-Trio“ op. 97 von 1811 in der Reihenfolge vorgezogen. In seinem letzten Stück für diese Gattung entführt Beethoven die Zuhörer im Andante cantabile in eine Art Traumgefilde. In der Coda des Variationssatzes gerät die Melodie immer wieder ins Stocken. Daniel Barenboim und seinen Partnern gelingt es sehr eindrucksvoll, diese intensive, unwirkliche Stimmung greifbar zu machen. Auf ihrem Album findet sich außerdem ein Werk, das beim Trio Sōra nicht vorkommt: die von Ironie durchzogenen Klaviertrio-Variationen op. 121a, die Beethoven über Wenzel Müllers populären Gassenhauer „Ich bin der Schneider Kakadu“ schrieb."

L'anniversaire d'un grand compositeur s'accompagne généralement de toute une série d'enregistrements d'œuvres connues. Surtout quand le garçon dont c'est l'anniversaire est Ludwig van Beethoven. Pouvoir comparer des enregistrements flambant neufs des mêmes morceaux peut être très intéressant - d'autant plus que, grâce au corona, on a actuellement beaucoup plus de temps pour écouter des CD. Daniel Barenboim, son fils Michael Barenboim et le violoncelliste Kian Soltani, mais aussi le Trio Sōra ont repris les six trios avec piano op. 1, op. 70 et op. 97. 
Il est impossible d'ignorer les différences entre les interprétations. Les Barenboïm et Soltani laissent résonner l’audacieux premier trio Opus 1 N°1 en mi bémol majeur de Beethoven avec goût, et une beauté de son certaine. Le père Barenboïm semble savourer chaque note au piano avec délectation. En revanche, la pianiste Pauline Chenais, la violoniste Clémence de Forceville et la violoncelliste Angèle Legasa abordent cette pièce sur leur premier album avec une impétuosité juvénile. Elles proposent une lecture audacieuse et fraîche de l'Allegro qui se concentre moins sur le moment spécial mais qui entraîne inévitablement les auditeurs. Le deuxième mouvement, Adagio cantabile, qui se déploie en arcs mélodiques d'une beauté ravissante, montre immédiatement qu'elles ne manquent pas de profondeur. Les pièces op. 1, composées en 1795, sont suivies des trios op. 70/I et 70/II, composés en 1808, dont le tumultueux "Trio Les Esprits", qui doit son nom à l'élève de Beethoven, Carl Czerny. Sur l'enregistrement avec Barenboïm, le "Trio A l' Archiduc" op. 97 de 1811 est le plus apprécié. Dans sa dernière pièce pour Trio avec piano, Beethoven transporte l'auditeur dans une sorte de royaume de rêve dans l'Andante cantabile. Dans la coda de ce mouvement de variations, la mélodie s'essouffle à plusieurs reprises. Daniel Barenboim et ses partenaires réussissent de façon impressionnante à rendre tangible cette ambiance intense et irréelle. Leur album comprend également une œuvre qui ne figure pas dans celui du Trio Sōra : les Variations en trio avec piano op. 121a, empreintes d'ironie, que Beethoven a écrites sur le populaire torchon "Ich bin der Schneider Kakadu" de Wenzel Müller.
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